Aquaculture Africa 2021

March 25 - 28, 2022

Alexandria, Egypt

STRUCTURE GENETIQUE DES POPULATIONS SAUVAGES ET D'ELEVAGE DE TILAPIA DU NIL, Oreochromis niloticus AU BENIN BASEE SUR LA TECHNOLOGIE SNP A L'ECHELLE DU GENOME

Mohammed Nambyl A. Fagbemi1,2* , Lise-Marie Pigneur , Adrien André, Nathalie Smitz , Vincent Gennotte , Johan R. Michaux, Charles Mélard , Philippe A. Laleye, Carole Rougeot

 1  Aquaculture Research and Education Center (CEFRA), Liège University, 10 Chemin de la Justice, B-4500 Tihange, Belgium.

2Laboratory of Hydrobiology and Aquaculture (LHA), Faculty of Agricultural Sciences, University of Abomey-Calavi , 01 BP: 526 Cotonou, Benin.

*mohammedf21@hotmail.fr

 



Au cours des trois dernières décennies, l’élevage du tilapia du Nil Oreochromis niloticus (Linné, 1758) s’est considérablement développé dans le monde entier. Il est considéré comme l’un des poissons d’élevage les plus productifs et les plus commercialisés au niveau international. Ainsi, dans le but de proposer une souche locale performante aux acteurs de la pisciculture béninoise, des études ont été conduites afin de (i) caractériser la structure et la diversité génétique de différentes populations de O. niloticus collectées au Bénin et (ii) tester les performances de reproductions de cinq populations.

Au total 12 populations réparties dans les bassins du Mono, de l’Ouémé, du Niger, de la Volta, dans deux fermes d’élevage ont été échantillonnées au Bénin et une population a été échantillonnée dans un centre de recherche de l’université de Liège en Belgique. Les résultats révèlent que de toutes les populations collectées au Bénin, celle de Nangbéto du bassin du Mono reste la plus différentiée génétiquement (Fst from 0.091 to 0.278) comparativement aux autres populations avec un degré de consanguinité élevé (Fis = 0.206). Il ressort également que les populations de Gbassa, de Togbadji, de Bétérou et de la Pendjari présentent les degrés de consanguinité les plus faibles (Fis variant de -0.014 à 0.055).

Aussi, au vu des performances de reproduction et de croissance enregistrées, les populations de Sohoumè et de Togbadji enregistrent les meilleures performances, mais compte tenu des degrés de consanguinité enregistrés pour ces différentes populations, celle de Togbadji pourraient être un potentiel candidat pour la pisciculture béninoise.